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 Ma première fanfic Pas Doctor Who

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emi.mcdonald
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emi.mcdonald


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Humeur : fais de la moto avec le doctor House et le Master !! Qu'est ce qu'on s'éclate !!!!
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MessageSujet: Ma première fanfic Pas Doctor Who   Ma première fanfic Pas Doctor Who Icon_minitimeLun 9 Mar 2009 - 15:44

Bon allez je me lance dans une fanfic mais je vous préviens ça n'a aucun rapport avec notre Doctor Who.

Mais c'est un docteur quand même.
scratch

Soyez généreux c'est ma première fanfic sur le Dr House. santa

Lachez vos comms pour savoir ce que vous en pensez!!!

Sans titre (provisoire pour le moment) : lol!

Une moto vrombissante arriva sur le parking de la clinique ce matin. Se garant à son emplacement habituel, cet homme ne portait pas de casque et l’on pouvait apercevoir ses cheveux grisonnant. En descendant de son engin il ne devinait s quelle journée allait l’attendre.

Le soleil se levait à peine et la lumière se reflétait dans les carreaux du vieux bâtiment refait pourtant à neuf il y a quelques mois à peine.

Une douleur réveilla l’homme-à-la-moto de ses pensées et sans même réfléchir, mit sa main dans sa poche et sortit un tube que l’on pouvait prendre pour de l’aspirine. Cette p… de jambe, pensa-t-il.

Il avait inventé un système très ingénieux, un petit bricolage avait été fabriqué par ses soins sur la moto afin de pouvoir y mettre sa canne. Ben oui, vous n’avez jamais vu Charlie Chaplin sans sa canne et bien cet homme était pareil, à la seule différence qu’il s’en serait bien passé. Claudiquant ainsi vers les portes de la clinique.

Cet homme qui répondait au doux nom de Gregory House, avait plutôt l’air patibulaire, avec un rien de je-m’en-foutisme dans son grand regard bleu il traversa le hall d’entrée.

« House !!! » une voix familière se fit entendre. De ça aussi, notre homme s’en serait bien passé. Et sans y prêter attention, le médecin continua son chemin vers l’ascenseur.

« HOUSE !!! »

Là il se retourna enfin vers la femme. Et quelle femme !!

« Pour les autographes ce sera plus tard, lui répliqua-t-il alors qu’il s’apprêtait à appuyer sur le bouton de son étage. Vous savez dans certains établissements je pourrais porter plainte contre … euh harcèlement moral ou même sexuel", plaisanta-t-il.

Cuddy, directrice de la clinique n’avait pas du tout l’air de plaisanter, elle.

« Nous avons une fois de plus un gros problème avec vous et l’un de vos patients qui se plaint de ne vous avoir pas encore vu alors que ça fait une semaine qu’il est là. House je veux vous voir dans mon bureau tout de suite »

« Là ça devient très indécent comme proposition !! »

La porte de l’ascenseur se referma. Mais pourquoi est-ce qu’il ne pouvait pas enfin passer une journée sans cette femme à ses trousses, pensa-t-il. Non de ça il ne pourrait plus jamais s’en passer. Cette femme avait le même effet que la nicotine pour House, une fois qu’on y a gouté on ne peut plus s’en lasser. Cuddy éprouvait la même chose bien sur pour notre cher ami. Et il huma le léger parfum qu’elle avait laissé dans l’ascenseur juste avant que la porte ne se referme.


De nouveau dans ses pensées. Il se revit un instant dans le rêve qu’il avait fait la nuit dernière. Euh ou étais-ce la nuit d’avant ? Avant même qu’il n’eut la réponse à sa question les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et notre ami repartit d’un pas plutôt trainant vers son bureau.

C’est dingue, pensa-t-il, comme l’intérieur de ce bâtiment jurait avec l’extérieur de celui-ci. Son bureau longeait un long couloir et n’était fait que de verre. Il entra mais fut surpris que son bureau ne soit pas fermé à clé.

Pourtant personne à l’intérieur, il n’y prêta plus attention et referma la porte sur laquelle était noté « Gregory House MD » en grosses lettres blanches. Il allait s’asseoir à la chaise de son bureau quand il entendit un bruit vers sa gauche. Avant de voir d’où pouvait bien provenir ce bruit il reprit des forces en enfilant trois ou quatre pilules de Vicodine.

Le bruit n’était en fait que la femme de ménage qui n’avait pas apparemment fini son travail. C’était bien la première fois qu’il la voyait étant donné l’heure matinale où il était arrivé. Et à la vu de son popotin, se jura de ne pas réitérer l’opération du réveille-matin.

Il se décida à rentrer dans le bureau de Cuddy. Un bureau qui allait bien avec la propriétaire de ce dernier. Tout en élégance et en finesse, comme elle…

« Bonjour House, fit-elle, prenez un siège »

Il déclina son offre préférant rester debout, oh et puis non il finit par s’asseoir directement sur son bureau. En jouant avec sa canne noire sur laquelle était marqué d’un dessin d’une flamme il ne prit pas tout de suite le temps de la regarder.

Elle lui fit son blabla habituel. Et pourquoi ne prenait-il pas le temps de faire correctement son boulot et ci et ça. Elle reprit en lui disant qu’il était pourtant le meilleur médecin de tout l’Etat peut-être même de tout les Etats-Unis. Et blablabla et blablabla. Ce discours il l’avait entendu des dizaines de fois. Mais Cuddy savait très bien que cette fois-ci elle aurait le dernier mot car après tout il existait certainement des diagnosticiens tout aussi doués que lui.

La femme regardait House avec insistance, tournant toujours sa canne House ne la regardait même pas. Elle finit par dire :

« Vous allez encore m’obliger à vous faire faire des consultations, et vous allez commencer maintenant ! » Elle savait très bien qu’il n’avait pas le choix.

Mais pourquoi était-il arrivé de bonne heure aujourd’hui ?

S’exécutant presqu’aussitôt, comme un gamin qu’on venait de punir, House quitta le bureau de sa patronne en maugréant que plus jamais il ne mettrait son réveil à sonner si tôt.

Il se dirigeait vers la salle d’attente comme un bagnard qu’on emmenait à l’échafaud. Ses bourreaux étant les futurs patients. Il s’imagina devant faire des touchers rectaux à des vieux souffrant de pollakiurie nocturne.
Cette idée le fit un instant frémir. Il prit le premier dossier qui venait. Mais la salle d’attente était étrangement calme en ce lundi matin. L’infirmière avait pris soin d’installer le premier patient dans la salle de soin. Bien au moins une chose en moins à faire, se dit-il.

Il ouvrit la porte. Une gamine accompagnée de sa mère en pleurs. Génial, encore une qui croit que la vie de son enfant est menacée parce qu’elle a attrapé un méchant rhume. Il renvoya la patiente et sa môman chez elles après lui avoir prescrit un placebo. Le second cas de House ne fut pas plus passionnant. Et les heures ne défilaient pas à toute allure.

10h10 seulement. Les secondes paraissaient des heures et les minutes des demi-journées. Son sixième patient entra dans la salle des soins. Gregory House n’avait même pas pris le soin de jeter un regard sur celui qui claquait la porte. Les pas de son prochain patient s’approchait mais lorsque notre médecin se retourna.

Il eut un soudain mouvement de recul, qui manqua de le faire tomber un instant. Le gamin peut-être âgé de quinze ou seize ans se tenait devant lui avec une arme à la main. Pointant son canon vers House.

« Oh non ça va pas recommencer ses conneries », lâcha-t-il. « Qu’est-ce qui vous arrive à vous ? Vous avez une dent contre moi vous aussi ? »

Sans dire un mot de plus, le tenant toujours en joue le gamin s’avança vers House. Capuche sur la tête. La veste était bien trop grande pour lui. Le gamin s’approcha. Son visage se découvrit enfin. Mais ce n’était pas un gamin, vingt ou vingt-cinq ans peut-être.

Il s’approcha jusqu’à ne plus être qu’à un pas de House. Le gamin-qui-n’en-était- pas-un pouvait sentir que House était blême.

« File-moi ton fric sale toubib !! » lâcha-t-il enfin. « Ou tu auras droit à mon petit remède miracle » House fut soulagé d’une part car ledit gamin avait l’air d’avoir bu et que d’une autre part il n’avait rien fait de mal ni à sa sœur ou sa cousine ou encore à sa grand-tante au troisième degré.

Sans broncher House plongea sa main dans sa poche et en sortit son portefeuille où il retira quelques billets de dix dollars. Voilà toute sa fortune. Dilapidée pour je ne sais quel junkie en manque. Alors que ça aurait pu lui servir pour sa drogue à lui.

« Vous allez rester comme ça encore longtemps, à braquer votre joujou sur moi ? C’est que je commence à avoir les bras qui fatiguent moi. » dit Gregory House toujours les bras en l’air.

« Tu te fous de moi ? C’est tout ce que tu as ? Et ça se prêtant médecin ! » Menaça-t-il de sa voix rauque. Non il ne pouvait décidément pas s’agir d’un gamin il devait avoir la trentaine. « Tu vas me faire le plaisir d’appeler ton patron et tu vas leur dire de me passer dix mille dollars ou sinon tu vas sortir d’ici avec les deux pieds devant», continua-t-il.


Notre cher docteur House maudira cette journée encore longtemps. Dans la salle de soin il n’y avait qu’un malheureux téléphone de service. Jaune comme la couleur de l’homme qui le tenait toujours en joue. Et c’est avec le canon sur la tempe que House composa le numéro de sa chère patronne. Il pouvait l’appeler comme ça maintenant. Elle serait sa seule chance d’en sortir indemne.

« Lisa Cuddy à l’appareil, … » commença-t-elle.

« C’est House, je suis pris en otage dans votre salle de soin ou l’un de vos gentils patients m’ordonne de vous demander dix mille dollars et s’il ne les a pas il n’hésitera pas à me transformer en passoire. » Ceci dit ça serait bien de terminer en passoire dans la cuisine de sa patronne se dit-il.

« House ! C’est vous ? Cessez de m’importuner je suis en réunion actuellement, Si c’est encore une de vos blagues je vous préviens que dans une heure j’aurai votre lettre de démission sur mon b … »

La conversation termina court, le jeune homme au teint cachet d’aspirine prit nerveusement le téléphone. « Ceci n’est pas une blague !! Je lui trouerai le cerveau si vous ne faites pas ce que je demande ! » Hurla-t-il. « Je veux une berline noire avec les dix mille dollars dans une sacoche n’en parler pas à la police ! » Sur ces derniers mots il raccrocha. House sentait le canon du flingue enfoncée dans sa tempe. Ce qui lui foutait un mal de crâne pas possible. Mais sa jambe aussi recommençait à lui faire atrocement mal.

« Vous croyez vraiment que la clinique va vous donner cette somme-là, lui dit calmement House. Vous allez partir dans une voiture et vous barrez du pays avec ? » L’homme ne lui répondit pas tout de suite. Il avait relâché la pression du canon sur la tempe grisonnante de House. Aussi grand pouvait être House, l’homme qui l’avait pris en otage n’était pas du tout impressionner par sa carrure. Et il essayait de se grandir de tout son long à chaque fois que celui-ci lui adressait la parole.

Il allait lui répondre lorsque la porte de la salle de soin s’ouvrit sur l’infirmière qui était de garde ce jour-là. Elle maudira ce jour-là elle aussi, pensa House. L’homme au teint blafard qui répondait au nom de Benjamin (mais ça House ne le saura que quelques minutes après) invita la jeune femme à ne pas paniquer.

« Vous venez vous joindre à notre petite fête ? Comme c’est gentil de passer nous voir !! » Répliqua House. L’infirmière, une jeune femme de taille moyenne, se sentit pris de panique lorsqu’elle aperçut la scène et mit aussitôt les mains en l’air.

« Je vous aurai bien passé les cacahuètes mais ce cher monsieur veut toutes les garder rien que pour lui » continuai de plaisanter House alors que le fameux Ben invitait sa nouvelle captive à s’asseoir près de notre Charlie Chaplin.

Les yeux de l’infirmière était bleus, ses cheveux blonds. Avec son côté Meg Ryan, le Docteur House se demandait pourquoi est-ce qu’il ne l’avait jamais remarqué avant. La tête de Meg Ryan avec le corps de Carmen Electra. House… Oh non pas de pensées comme celles-ci en de telles circonstances voyons !

L’infirmière ne croisa pas tout de suite son regard avec celui de House ni de leur ravisseur. Elle avait tout bonnement une peur bleue de ce qui pourrait lui arriver. Dehors on entendait quelques sirènes d’ambulance. Ou peut-être celles de la police. En tous cas, ça avait l’air de bouger pas mal dans le couloir. Là, Ben prit de panique ordonna à House de recomposer le numéro de Cuddy pour savoir ce qu’il se passait.

« Oui bien sur que nous avons prévenu la police qu’auriez-vous fait à ma place ? » Cuddy avait un ton inquiet et prit le téléphone de sa voix la plus discrète : « il ne vous a rien fait au moins ? »

« Non » répondit House « pas encore mais ça ne serait tarder surtout qu’on a notre jolie infirmière qui nous a rejoint ».

Stella McKingsley, il prit soin de bien lire le badge que portait l’infirmière sur sa poitrine, non sans avoir quelques pensées plus audacieuses.

« Je pense que là nous allons vraiment avoir quelques problèmes… », reprit House en examinant le visage de l’homme qui quelques minutes plus tôt le braquait. Il se tenait immobile, les yeux dans le vague, puis quelques secondes plus tard, Ben reprit ses esprits et frappa House en plein visage. Un coup direct sur le nez. Malgré sa petite taille, le jeune homme n’avait pas oublié d’être fort. Et House avant de tomber dans les pommes n’entendit que la voix de l’infirmière criée.


TO BE CONTINUED
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic Pas Doctor Who   Ma première fanfic Pas Doctor Who Icon_minitimeLun 9 Mar 2009 - 19:29

Bon je savais pas quoi faire d'autre cet après midi alors j'ai continué le deuxième chapitre de mon histoire sur House.

Bonne lecture lol!

Lachez vos comms!!! Razz

2ème partie de ma fanfic (sans titre provisoire toujours)

Une musique … La voix d’un chanteur mais laquelle ? Axl Rose chantait une chanson, House ne savait plus laquelle.

Une autre image, celle de son ex-femme, mais celle-ci n’avait pas la même voix.
« House ? Vous m’entendez » dit Stacy de son étrange voix « House ? »

Il ouvrit les yeux mais ce n’était pas Stacy mais le Dr Liza Cuddy penché au-dessus de lui. Il se réveilla doucement de son étrange sommeil mais la douleur à son nez lui rappela que ce qu’il avait vécut ce matin n’était pas un rêve, de ça il en était certain.

Il mit du temps à reprendre ses esprits. Cuddy toujours auprès de lui avait pris congé de son rendez-vous lorsqu’elle avait apprit que le Dr House et l’infirmière de garde avait été pris en otage tous les deux par un jeune junkie très vite mis hors d’état de nuire par les forces de l’ordre.

« On aurait pu tous y rester si vous n’aviez pas appelé les flics !! » s’exclama House comme un chien enragé se tenant la tête. Il essaya malgré la douleur de se lever. On avait pris soin de l’allonger sur un lit d’une chambre non loin de son bureau.

« Vous auriez pu être tué si les flics n’étaient pas intervenus ! » S’offusqua la femme qui venait de passer toute sa dernière heure au chevet de cet homme trop acariâtre à son goût. « Et Stella McKingsley aussi d’ailleurs, notre nouvelle infirmière » reprit-elle d’une voix plus calme.

« Où se trouve cette tête de nœud maintenant ? »
« Dans une chambre gardée par la police, car après vous avoir assommé il est tombé lui aussi on ne sait trop comment dans une sorte de coma »

Un coma éthylique, oui, pensa House tout d’abord. Vu l’haleine de chacal qu’il avait quand il s’est approché de lui tout à l’heure. Je vais lui dire deux mots quand il se réveillera se promit-il.

« Apparemment c’est un cas pour vous mon cher »
« Pourquoi je m’occuperai de lui ? Après tout c’est bien lui qui a essayé de me faire la peau »

Les idées encore confuses dans sa tête, le Docteur House sortit comme une furie de sa chambre suivi de près par sa garde malade préférée. « Où est-il ? » redit House en s’adressant à cette dernière.

« Pourquoi je vous le dirais ? » s’arrêta-t-elle brusquement « Pour que vous causiez encore des soucis à cet hôpital, certainement pas ! »
« Mais c’est lui qui m’a cogné le point dans la figure ! » cracha House toujours en colère.

Wilson avait entre temps rejoint son ami ainsi que sa patronne. Mais House sans lui prêter la moindre attention partit et claqua la porte (toujours ouverte ?!!) de son bureau.

« Ah ? Notre couple s’est de nouveau disputé, on dirait» ricana-t-il. Cuddy fusilla le cancérologue du regard et la jeune femme sans lui dire un mot s’en retourna elle aussi dans son bureau.

« Mais qu’est-ce qu’ils ont ces deux là ? » se questionna-t-il.

Le docteur Wilson rejoignit House dans son bureau où ce dernier cherchait désespérément son tube de Vicodine. En cherchant dans les tiroirs, il finit par trouver une boite neuve. Et c’est avec le premier sourire de satisfaction de cette journée que House en prit deux ou trois, ou quatre, peut-être.

Wilson l’avait suivi dans son bureau et avait refermé la porte derrière lui. Il venait juste prendre des nouvelles de son ami.

« Tu aurais vu le visage de Cuddy quand ils t’ont ramené sur un brancard le nez complètement en sang, je te jure, je ne l’avais jamais vu dans cet état ! »
« Quoi mon nez ou Cuddy ? » ironisa-t-il.
« Je veux bien sur parler de Cuddy espèce d’idiot ! » s’offusqua Wilson « ça fait combien de temps maintenant que vous vous connaissez ? »

Franchement le Docteur House ne s’était jamais posé cette question. Lisa Cuddy avait toujours été là pour lui bien avant son divorce, bien avant …

« Pourquoi tu me parles de ça ? » s’énerva House et sans même prendre le temps de lui répondre de nouveau le bipper du Docteur Wilson se mit à sonner.

« Ton agresseur s’est réveillé apparemment ». Sauvé par le gong pensa House qui ne voulait pas aller plus loin dans cette conversation. Il devait se douter que quelques internes pariaient déjà sur la prochaine relation entre Cuddy et lui. House soupçonna Chase d’en être l’heureux instigateur, car il devait être sur de lui mais il était trop sur de lui…

Son agresseur était là dans son lit avec à son poignet gauche un bracelet qui n’avait rien d’une Rolex. L’empêchant ainsi de pouvoir s’échapper, il avait à son chevet un policier en uniforme qui était beaucoup moins plaisant que Cuddy. Mais arrête donc, pensa House. Toujours elle.

Mais le jeune homme quand il ouvrit ses yeux ne fit pas attention aux deux médecins qui venaient d’entrer dans sa chambre. A côté de son lit, une table sur laquelle étaient posés une boite de chocolat.

« Tiens, une boîte de chocolats ? Mais qui peut bien vouloir vous donner d’aussi bonnes douceurs ? » Il s’apprêta à plonger la main dans la boîte pour en sortir un chocolat fourré à la praline quand une voix féminine, inconnue mais pas totalement, l’en dissuada.

« Ne touchez pas à ça, c’est pas pour vous ! »

C’était Meg Electra ou Carmen Ryan qui entrait dans la pièce. Stella McKingsley s’approcha du patient qui l’avait menacée d’une arme ce matin.


House se pencha vers Wilson et lui demanda à l’oreille :
« Syndrome de Stockholm ? »
« Non, bien plus compliqué… Une longue histoire ! »
« Super !! » s’exclama-t-il, « J’adore les histoires, mais là je crois que j’ai loupé un chapitre, quelqu’un de gentil pourrait-il m’expliquer ? » Tout en s’adressant à l’infirmière, avec sa petite moue.

Elle ne poussa pas dans le détail de son histoire. Benny comme elle l’appelait affectueusement n’était autre que son demi-frère qu’elle n’avait pas revu depuis dix ans au moins. Et blablabla. House n’écoutait même plus.

Il sortit de la chambre avant même que la fille ait pu finir son récit. Ceci n’expliquait toujours pas pourquoi il l’avait frappé ce matin.

« Il est toujours comme ça ? » questionna Stella au Docteur Wilson.
« Toujours » soupira-t-il.

Wilson se tenait prêt à examiner son patient. Mais quand il prit soin de relever le drap. Le cancérologue fut surpris de voir qu’au niveau des entre-jambes sa « grosseur » avait enflé.

House fut rattrapé par Wilson alors qu’il se dirigeait (encore) vers son bureau. Il lui tapa sur l’épaule.

« Je crois que c’est un cas pour toi » lui dit-il.

De nouveau, au chevet de son agresseur à côté d’une Stella en pleurs, et qui avait depuis ce matin perdu toute sa splendeur pour House. Il réexamina à son tour le patient. Toute sa peau était nécrosée du dessous du nombril jusqu’en haut de ses cuisses.

« Benny n’a pas joué avec popol depuis longtemps ou alors il est dans un sacré panard » conclu-t-il. Il bippa aussitôt son équipe.

L’incroyable garce, numéro treize et les autres se tenaient dans son bureau. De grosses lettres écrites sur son paper-board et sans même leur en dire plus se tourna vers eux. Il attendait leur conclusion.

« C’est qui celui-là ? » questionna l’incroyable garce.
« Encore un cas des plus passionnants », renchérit le mormon.
« Effectivement, très passionnant ! » reprit House « Notre patient, qui vous n’êtes pas sans savoir qu’il m’a gentiment amoché mon beau nez ce matin, a été pris d’une soudaine nécrose sur la moitié de son corps alors que ses bourses sont gonflées et font actuellement la taille de mon poing, chacune ! Ce cher Benjamin Harper a une maladie qui évolue très rapidement et je ne suis pas sur qu’il soit encore de ce monde lorsqu’il sera jugé pour tentative de meurtre sur ma personne ! » Lança-t-il. « Au vu de sa progression je dirais pas moins de 24 heures… Alors Messieurs, Mesdames, vos conclusions ? »

« Ca ressemble fort au virus Ebola mais dans ce cas il faudrait le mettre en quarantaine et ne pas approcher de lui à moins de se protéger ».

Un long silence … « Et bien alors ? » dit House « Qu’est-ce-que vous attendez ? Faites les examens nécessaires, faites ce que tout les autres médecins font !! Des examens !! »

Et tous les internes de partir à leurs tâches. Seule, numéro treize resta un petit moment à sa table.

« Et bien ? » questionna House « Vous ne rejoignez pas les autres ? »
Elle se leva, s’approcha de lui, trop prêt peut-être. Leurs regards se croisèrent. Elle avait de très beaux yeux gris. House ne savait plus où se mettre. Elle se mit sur la pointe des pieds et comme une enfant cherchant le pot à cookie trop haut pour sa main, elle déposa un baiser sur la joue de notre Docteur.

« Je me suis inquiétée pour vous ce matin »

Puis elle repartit, le laissant planté là. Ne savant plus quoi penser ni quoi faire d’ailleurs. Il prit de nouveau ses petites pilules miracles sans se douter que Cuddy derrière la vitre avait aperçut la scène.


TO BE CONTINUED

Voilà!!

Dites moi ce que vous en pensez jusque là mais la fin elle je me la garde bien au chaud !! pour la fin de la semaine peut-être.
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic Pas Doctor Who   Ma première fanfic Pas Doctor Who Icon_minitimeMer 11 Mar 2009 - 19:30

3eme partie

Toute l’aile de l’hôpital où se trouvait la chambre de Benjamin Harper avait été mise en quarantaine et tous le personnel avec. Le virus Ebola n’est pas un petit virus grippal à prendre à la légère et en moins d’une heure toutes les pièces de cette partie de l’hôpital ressemblaient à un énorme chantier de désamiantage.

Jonglant avec sa grosse balle de tennis rose et jaune, Gregory House derrière son bureau réfléchissait … Papy House faisait toujours de l’effet aux femmes, et tout comme le Dr Allison, Numéro Treize avait certainement eu pitié de lui. Mais enfin qu’est-ce qu’elles ont toutes, pensa-t-il, est-ce ma jambe de bois qui leur donne le droit de s’apitoyer sur mon sort ? Non mais je ne suis pas un chien abandonné à la SPA, s’exclama-t-il intérieurement tout en touchant sa joue embrassée un peu plus tôt par la jeune interne. Il bouillonnait furieusement.

Il se leva soudain. Ressortit ses pilules avant de se diriger dans le couloir. En sortant de son quartier général, House s’était demandé s’il ne se retrouvait pas dans une scène d’une vieille série de science-fiction ou même tout simplement dans le film « Alerte » avec toutes ces personnes en combinaison jaune.

Toujours étroitement surveillé, Harper était allongé dans son lit et semblait plus pâle que jamais. Stella McKingsley se trouvait à ses côtés. Elle avait rapporté plus tôt à House qu’elle était sur le point de se marier. Ce qui lui faisait une belle jambe.

« Alors comment se porte mon agresseur préféré ? », commença House, « Vous avez réussi votre coup de ce matin, nous voilà tous pris en otage par votre faute, sauf que là nous risquons tous d’y passer y compris vous. Depuis combien de temps faites-vous parti du Front de Libération des Animaux ? »
« Quoi ? Mais de quoi vous parlez ? », questionna son patient.
Faisant semblant de ne rien n’avoir entendu, House continua sur ce qu’il croyait être une belle lancée.
« Vous faites parti d’un groupuscule d’éco-terroristes qui a voulu certainement libéré nos lointains cousins d’Afrique pour ne pas qu’ils subissent de vilains traitements », dit House tout en imitant un singe. « Vous avez été en étroit contact avec l’un d’un deux peut-être même mordu ce qui fait que vous êtes en train de contracter l’un des virus les plus destructeurs de cette planète. A savoir le virus Ebola, et donc je ne peux vous dire qu’une seule chose : vous allez crever. Et nous avec ! Youpi !»

Harper argumentait tant qu’il pouvait mais House ne lui prêtait toujours aucune attention. Stella restait assise sur sa chaise les yeux baissés vers ses manches qu’elle essayait de remonter sur ses poignets.

De leur côté, Tob, l’Incroyable Garce, le Mormon et Numéro Treize avait fini leurs examens sanguins.

« Tout est normal ! Aucune trace de ce fichu virus », maugréa la plus blonde des internes, « nous ne sommes donc pas condamnés ».
« Tous les examens sont revenus du labo négatifs », ont-ils dit à House en entrant dans son bureau quelques minutes plus tard.
« Il s’agit bien du filovirus Ebola », reprit-il en faisant les cents pas, « mais comment peut-il nous passer sous le nez ? »
« Ca ne peut pas être Ebola, Dr House, vous vous êtes trompé » s’avança fièrement Tob, l’ancien chirurgien plastique.

« Les examens ne peuvent pas mentir ! »
« Mais le patient si ! » assura House, « Tout le monde ment ! ».

House répéta une seconde fois ces derniers mots mais son regard était dans le vide.

« Tout le monde ment … même ceux qui ne sont pas mes patients !! »

*****

Entretemps, Cuddy occupée avec la quarantaine, avait contraint Chase à arrêter son petit pari stupide. House et elle, se dit-elle en regardant la liasse de billets confisquée un peu plus tôt, mais quelle drôle d’idée.

Il n’empêche qu’elle n’avait pas du tout apprécié le spectacle de tout à l’heure. Mais pourquoi diable l’avait-elle embrassée sur la joue, et encore pourquoi est-ce-que cela l’embêtait tant, après tout ils n’étaient pas ensemble et ne le seraient jamais…

Ah jalousie quand tu nous tiens !


*****

Il s’en retourna, accompagné de son équipe dans la chambre du malade.
Que d’aller-retour aujourd’hui, peut-être réussira-t-il à faire un marathon la prochaine fois.

Benjamin Harper avait les yeux qui commençaient à saigner et quelques marbrures apparaissaient sur ses avant-bras. House l’examina sur toutes les coutures. L’épanchement dans ses testicules avait considérablement baissé, ce qui rendait son patient presque normal.

House cherchait une trace de morsure. Mais rien pas une trace.

Et toute son équipe de s’échanger des regards alors que chacun assistait à l’étrange manège du docteur-canard-boiteux.
Il se releva brusquement et se tourna vers Stella qui assise sur sa chaise donnait l’impression qu’elle allait être punie. House, qui s’était approché, plongea son regard bleu sur la jeune femme avec un air de satisfaction.

Il attrapa son poignet qu’elle essayait toujours de dissimuler sous ses manches longues. La jeune infirmière se débattit quelques secondes avant de finalement se laisser faire par House qui malgré son handicap était loin d’être infirme. Ce dernier montra la cicatrice d’une morsure d’un animal de petite taille à toute son équipe d’internes.

« Vous êtes nouvelle depuis combien de temps chez nous ? »
« Depuis … ce matin », finit par dire la jeune infirmière.
« Pouvez-vous dire à cette assemblée ici présente ce que vous faites de vos loisirs, vos hobbys… »

« … de la spéléologie… », Reprit-elle encore plus timidement.
« Et où exactement ? », Stella était sur le point de répondre mais House continua de plus belle, « …Dans un pays d’Afrique : l’Angola !! Où vous avez du croisez Dracula, ou plutôt une chauve-souris qui vous as mordu, cette dernière n’était pas atteinte du virus Ebola mais du filovirus de Marburg, qui est assez proche mais qui ne se transmet que par fluides corporels ».

Le Docteur House se tourna vers Harper, toujours dans sa main le poignet de sa « demi-sœur » et lui dit en grimaçant :

« Vous avez vraiment de drôles de mœurs dans la famille … »

Stella expliqua alors que Benjamin Harper était en fait son ex-petit ami et que ce matin il fut pris par une crise de jalousie.

Ben tiens, pensa House.

Ils ont rompu il y a environ trois semaines, après son retour pour son expédition de spéléologie en Angola, où elle avait rencontré celui qui allait bientôt devenir son futur mari.

« Nous avons fini notre histoire en beauté ! » conclut Harper.
« Mais elle ne présente aucun symptôme », renchérit Numéro Treize, « elle est porteuse du virus mais n’a pas déclaré un seul de tous ses symptômes connus ! »
« Très bien ! Enfin votre première parole intelligente depuis ce matin ! », s’exclama House, elle comprit de suite qu’il faisait allusion au baiser de tout à l’heure. Numéro Treize baissa ses yeux.

« Maintenant que nous sommes tous hors de danger », reprit notre Chaplin, « vous allez continuer à me garder ces deux là en quarantaine et prévenir le futur marié que sa fiancée a fait des choses pas très jolies jolies avec son ex et qu’il est lui aussi en danger de mort ! ».

Sur ces derniers mots, il poussa la bâche de la chambre et ferma la porte derrière lui. Et voilà un autre cas élucidé par ce cher Docteur Holmes-House.

*****

Les autorités sanitaires sont reparties comme elles sont venues. Et en moins d’une heure à peine seule les chambres de Harper, de McKingsley ainsi que son « futur-mais-peut-être-pas-pour-longtemps » fiancé, étaient en quarantaine.

Cuddy avait tout mis en œuvre pour que sa clinique ne soit pas dans la presse à scandale le lendemain matin. Après tout les affaires restent les affaires. Une telle publicité ne ferait qu’entacher la réputation de cet établissement. Alors qu’elle se trouvait au téléphone avec l’un de ces requins de journalistes, une tornade munie d’une canne entra dans son bureau.

Cuddy fit signe à House de s’éclipser mais celui-ci ne prêta aucune attention à son geste et finit par s’asseoir dans l’un des confortables fauteuils en cuirs du bureau.

Il attendit patiemment que Cuddy en finisse avec son interlocuteur. House remarqua vite la petite liasse de billets verts. Il y en avait pour mille dollars au moins.

« C’est une petite augmentation ? Oh merci beaucoup patron !» fit House en prenant les billets.
« House, ceci n’est pas pour vous !! » dit-elle en les lui reprenant des mains.
« C’est Chase qui continue ses petits paris ? Et sur quoi a-t-il parié cette fois-ci ? » questionna House alors qu’il connaissait déjà la réponse.
« Sur nous ! » soupira-t-elle.
Il leva les yeux.
« Mais pourquoi mon Dieu ? » House avait l’air d’implorer le ciel.
« Cessez de faire le clown, House. Rentrez chez vous maintenant ».
Les billets étaient de nouveau posés sur son bureau. House les repris.
« Et si … nous donnions raison à Chase … », proposa House.

Cuddy le regardait d’un air incrédule et restait hébétée. House venait bien de lui faire une proposition ?

TO BE CONTINUED
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic Pas Doctor Who   Ma première fanfic Pas Doctor Who Icon_minitimeVen 13 Mar 2009 - 17:55

Quatrième chapitre - bon je sais c'est un peu long. Promis yaura une fin Wink Bonne lecture.

Maudite journée…

Le diagnosticien à la patte folle s’en retourna chez lui après sa très longue journée. Son nez le faisait toujours atrocement souffrir mais n’en avait dit mot à personne. Sa joue était toujours imprégnée du parfum frais de Numéro Treize. Et son cœur ?

Que lui disait son cœur ? Avait-il mal ou était-ce sa fierté qui avait été blessée ? Le refus de Cuddy ne l’avait pas choqué. Il s’y attendait même.

« Vous me proposez de dilapider l’argent de mes propres employés tout ça pour sortir avec vous ? Vous n’y pensez pas sérieusement, House ? » Lui avait-elle lancé un peu plus tôt.

Jetant la liasse des billets verts sur le bureau, il avait quitté la pièce en lui rétorquant :

« Ca m’étonne que vous ne soyez pas déjà entré dans un couvent ! »

Et vlan ! Prenez ça en pleine figure vieille sorcière ! Jolie sorcière …

Sur le chemin du retour, les pensées de notre médecin étaient plutôt confuses. Pour se les remettre en place il prit une bonne bière dans son frigo en rentrant chez lui, alluma sa télévision. Des rediffusions de sa série préférée. Il finit par s’endormir dans son canapé, le visage éclairé par la lumière de son téléviseur qui lui donnait plus de rides qu’il n’en avait réellement.

Lorsque la sonnerie du téléphone retentit, il sursauta. House avait la trace de l’accoudoir sur le visage et avec l’énorme bleu qu’il avait sur le nez, on aurait dit qu’il venait de se faire mettre KO sur un ring de boxe. Il frotta son visage et prit le combiné.

« Bonjour, vous êtes bien chez Gregory House, je suis injoignable pour le moment mais laissez-moi un message après le bip … Bip ! »
« Arrête tes bêtises, tu n’as jamais eu de répondeur sur ton fixe », s’esclaffa James Wilson à l’autre bout de la ligne.
« Tu crois que c’est une heure pour appeler les gens ?! » dit House plus sérieusement tout en jetant un coup d’œil à l’horloge de sa cuisine qui indiquait presque minuit, « Ta femme t’as encore mis à la porte ? Non parce que si tu veux squatter chez moi, je t’arrête tout de suite, c’est hors de question ! ».
« Je voulais juste prendre des nouvelles d’un vieil ami », le cancérologue s’excusait presque, « je t’ai vu sortir comme une fusée du bureau de Cuddy, et je me suis demandé ce qu’il s’était passé, voilà tout ! »
« Il ne s’est rien passé », mentit House après une pause.

James Wilson n’insista pas plus, sentant bien que son ami avait passé une rude journée, il lui souhaita une bonne nuit avant de raccrocher. Tout de même, ils étaient indécrottables ces deux là pensa Wilson.

Il allait de nouveau se rendormir lorsqu’il entendit un léger bruit à sa porte d’entrée. Quelqu’un toquait à sa porte.

« Je ne pourrais jamais être pénard même chez moi ! » Hurla-t-il à travers la porte, « si vous venez pour Jéhovah ou Krishna, barrez-vous ! ».

« House ! C’est Lisa Cuddy ! », Répondit-elle sur un ton impatient.

A contrecœur ou presque, House ouvrit enfin sa porte. Lisa Cuddy n’avait plus la même tenue et portait une robe magnifique qui lui descendait jusque sur ses genoux, légèrement fendue sur le côté pour que l’on puisse deviner combien sa cuisse devait être belle.

Emoustillé par cette divine apparition. House resta sans voix et Cuddy entra sans se faire prier. Ses talons noirs claquait sur le parquet, elle se retourna vers lui et lui tendit deux bouteilles de champagne.

« Vous vous êtes fait poser un lapin par votre rencart de ce soir ? C’est ça ? » fit-il ironiquement.
« Je n’ai pas dit que je n’acceptais pas votre proposition de sortir avec vous ! J’ai bien dit que je ne voulais pas dilapider l’argent de mes employés », reprit-elle avec un sourire en coin.

Au milieu de son hall d’entrée, l’air hagard, House tenait les deux bouteilles de champagnes dans ses mains et suivait du regard Cuddy qui allait maintenant s’asseoir dans l’un des fauteuils en cuir du salon. Cela faisait longtemps qu’une femme n’avait pas mis les pieds dans sa garçonnière et cela, la patronne de House s’en était rendu-compte lorsqu’elle regarda autour d’elle.

« Vous pensiez vraiment que je voulais sortir avec vous rien que pour voir vos jambes ? », finit par dire House tout en boitant vers la cuisine, « Je les vois tous les jours ! Si je vous ai invité c’est uniquement pour voir la tête qu’aurait fait Chase ! Ca aurait pu être drôle surtout avec son argent ! ».

Le contraste entre ces deux personnages était saisissant. Un House mal habillé et mal rasé servit une coupe de champagne à une Cuddy plus resplendissante que jamais.

« Je leur ai rendu leur argent », fit-elle pensivement en trempant ses lèvres dans son verre, « Je ne veux pas de dérapage dans ma clinique ».
« De dérapage ? Vous parlez de pari fait par des gamins, là ! »
« Il ne s’agit pas de ce genre de dérapage… », dit-elle tout en regardant House droit dans les yeux.
« Mais enfin de quoi vous parler ? », s’impatientait ce dernier.
« Je vous parle que l’une de vos internes vous a embrassé aujourd’hui !», avoua-t-elle enfin sur un ton colérique.

House comprit que Cuddy avait assisté à la « scène » un peu plus tôt dans la journée. Sa patronne se leva, fit quelques pas dans le salon tournant le dos à House comme pour l’éviter. Une main sur la hanche droite et l’autre à son front.

« Vous… Vous êtes jalouse ? » House grimaçait et ne voulait pas en croire ses oreilles.

Il se leva à son tour, prit finalement sa canne et se rapprocha de Cuddy.
« Donc si je vous comprends bien, un génie tel que moi n’aurait pas le droit de sortir avec l’une de ses internes ? » demanda-t-il alors qu’elle lui tournait toujours le dos.

Elle se retourna brusquement vers lui, les yeux embués de larmes. Des larmes de tristesses ou des larmes de rages, de ça House n’en était pas sur mais ses yeux le regardait avec une telle intensité qu’une seule chose lui venait en tête. Doucement il posa l’une de ses mains sur la joue de sa patronne, pour essuyer une larme. Pencha sa tête légèrement sur le côté et ses lèvres effleurèrent doucement celles de Cuddy.

Après un instant de recul, la jeune femme lui rendit son baiser plus fougueusement que jamais. Langoureux, ils restèrent un long moment avant de se décoller l’un de l’autre.

Pas de dérapage…

Toujours au milieu du salon, House tenait sa patronne dans ses bras. Sa joue était posée sur son épaule. Chacun des deux ne voulaient pas que ce moment ait une fin. Pourtant House finit par rompre le silence.

« On s’est embrassé ! Non ? Mais il y a quelques minutes de ça, vous ne vouliez pas de scandale dans votre clinique !»

Elle se détacha de lui presque immédiatement, le regarda fixement quelques instants avant de le gifler de toutes ses forces. Furieuse, elle quitta l’appartement du diagnosticien sans prendre le temps de refermer la porte.

Mais pourquoi n’avait-il pas fermé sa grande gueule, pensa-t-il.

Son nez avait déjà été frappé mais maintenant c’était sa mâchoire qui dégustait.

Vraiment, cette journée était maudite…

*****

Après une journée plutôt agitée et une nuit quasiment sans sommeil, House repartit sur le chemin de la clinique. Il devinait déjà les regards que lui lancerait cette folle furieuse de Cuddy.

Il arriva presqu’en fin de matinée, traversa d’un seul trait le grand hall d’entrée où tous les patients et tous le personnel s’activait. Une vraie fourmilière. House retrouva vite le calme derrière son bureau.

Il fit des allers-retours entre son bureau et la salle des consultations. Son manège dura plusieurs jours. Lorsque les rideaux des grandes baies vitrées de son bureau étaient tirés, le message était clair pour tout le monde : House se terrait en ermite et ne voulait être pas être dérangé, en aucun cas.

Message qu’apparemment le Docteur Wilson ignora complètement, puisqu’il entra dans l’antre de la bête.


« Que s’est-il passé entre Cuddy et toi ? » devina-t-il.

Mais comment son crétin d’ami pouvait-il lire en lui comme dans un livre ouvert. Le mystère restait entier. Le pouvoir de l’amitié sans doute.

House ne prit pas la peine de répondre. Dans ses mains, il tenait une lettre avec laquelle il jouait. Lettre qu’il avait écrit la veille mais House n’avait pas pris encore sa décision.

« Démissionner ne te servira à rien, Greg », reprit le cancérologue maintenant assis près de lui, « Elle ne te laissera jamais partir ».

De ça, House aussi en était convaincu. Mais que pouvait-il faire d’autre après ce qu’il s’était passé entre eux. Des barrières s’étaient baissées, un baiser (langoureux) avait été échangé, non plus rien ne serait comme avant maintenant. Et puis après tout, c’était bien elle qui ne voulait pas de dérapage dans Sa clinique.

*****

A quelques kilomètres de notre clinique, une femme de cinquante ans environ s’apprêtait à rentrer chez elle. Maggie Tordjmann était très grande et très maigre, habillée d’un tailleur aussi gris que ses cheveux et avec son attaché-case dans les mains, elle sortit de son taxi, un sourire en coin.

Elle venait de conclure le contrat du siècle avec un très gros client et elle était tellement heureuse qu’elle laissa un gros pourboire au chauffeur. En traversant la rue elle s’était félicitée de la façon dont elle avait mené son affaire. A coup sur, les juniors n’étaient pas près de prendre sa place.

Mais elle fut tout d’un coup prise d’un vertige soudain. Tout tournait autour d’elle et la femme tomba inanimée au beau milieu de la rue. Les klaxons des voitures se mirent à sonner. Le chauffeur de taxi qui devait s’appeler Bob, avait assisté à la scène n’hésita pas une seconde, il appela les urgences.

*****

Dans l’amphithéâtre de la clinique, le Docteur House se tenait devant le grand tableau noir. Il portait des lunettes de soleil et portait une cravate autour de sa tête. Foreman assis non loin de lui, habitué aux différents délires de House, feuilletait indifféremment une revue médicale.

Les quatre internes rentrèrent dans la grande salle et s’installèrent chacun derrière un pupitre. Wilson avait été invité lui aussi à se joindre à la scène par son cher ami House. Si bien que les jeunes gens pouvaient penser se trouver devant le jury d’American Idol.

Avant de s’adresser à sa petite assemblée, il fouilla dans sa poche et prit sa Vicodine.


« Maggie Tordjmann, 50 ans, présente des nodules aux poumons, a les mains et les pieds froids. Elle s’est effondrée au beau milieu de la rue après avoir été pris de vertiges. Le premier qui aura trouvé ce dont elle souffre aura sa place bien au chaud près de moi » fit House derrière ses lunettes, les pieds posés sur la table.

L’Incroyable Garce leva la main la première :
« Les mains et les pieds froids peuvent faire penser à une maladie de Raynaud … »
« Biiiiiiiiiip ! Mauvaise réponse ! », L’interrompit House.
Numéro Treize reprit : « mais il faudrait faire une biopsie de ces nodules pour voir si ces deux cas peuvent avoir un rapport entre eux ».
« Avant d’entamer une biopsie il faudrait aussi en connaître un peu plus sur les antécédents de la patiente », renchérit le mormon.
« Ah je trouve déjà qu’il y a déjà plus de suite dans les idées! » fit House, ravi.

Les portes de la grande salle s’ouvrirent, Cuddy fit son apparition sans dire un mot. Dans sa main, elle tenait la lettre que House lui avait déposée un peu plus tôt sur son bureau. Elle attendait que ce dernier lui donne quelques petites explications.

House prit congé de ses élèves, et se dirigeât vers elle. Elle ferma la porte de l’amphithéâtre.

« Je ne sais pas à quel jeu étrange vous jouez, House, mais je n’apprécie pas du tout ce que je viens de trouver sur mon bureau ! », dit-elle en tenant la lettre.
« C’est ma lettre de démission », fit House en retirant calmement ses lunettes de soleil.
« Si vous démissionnez, vous mettez la vie de cette clinique en danger mais aussi l’avenir de vos internes, qui croyaient pouvoir gagner de l’expérience auprès d’un des meilleurs diagnosticiens du pays », renchérit Cuddy.
« Ce n’est pas mon problème ! », lui répondit-il, « Je partirais une fois que j’aurais guéri cette patiente ».
« Cessez de fuir, House, je n’accepterai jamais votre démission ! ».

Oh que non, Cuddy se jura de ne pas le laisser partir ni pour son hôpital, ni pour elle non plus d’ailleurs.

TO BE CONTINUED
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